vendredi 1 mai 2009

De loin on ne comprend rien !

Ce que vit le voyageur qui marche est un ré- aménagement de son quotidien. Il y a les temps de marche, les temps de pause, les temps de réflexion et de rencontres.
Le voyageur sait qu‘il ne contrôle rien, et ne décide rien qui relève de l‘Essentiel.
Ainsi, il passe de l’accessoire, ce qui était pour lui essentiel(les kilomètres à faire, la marque du savon qui peut laver cheveux et chaussettes, l’heure à laquelle il faut déjeuner), à l’essentiel qui était accessoire c’est-à-dire vivre sa vraie Vie.
L’apprentissage de la liberté, de la prise de risque, les regards positifs que l'on garde et les autres que l'on écarte, se donner la liberté de changer de route, de rester plusieurs jours ou de partir immédiatement, se faire confiance et faire confiance aux signes du Destin, tout cela est un difficile apprentissage qui demande des années d'expérimentation...mais, ici, faites moi confiance...Je suis dans mon élément et quand je suis libre, l'Inconnu n'est que bienveillance à mon égard.

1 commentaire:

  1. Bonne Route Cathy et Merci pour vos réflexions profondes sur le chemin, elles sont très inspirantes.
    Cordialement,
    marc

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