jeudi 30 avril 2009

Lever de soleil sur l'île de Chio

Chaque pays et chaque route donne une réponse à un questionnement, chacun est un fil conducteur initiatique. La France a été l'élan, le premier pas avec la difficulté de couper les élastiques dans le dos. L'Italie une préparation physique et émotionnelle et la Grèce une révélation sur ce que je savais déjà de moi depuis longtemps, mais que je refusais.
Bien que je dise mille fois merci à la Grèce d'avoir joué ce rôle, mon regard sur ce pays n'en reste pas moins désolant. Du nord au sud et de l'est à l'ouest, les sites historiques Athéniens rappellent la splendeur d'une culture perdue. Parcourir l'île de Salamina, puis l'île d'Egina et aujourd'hui Chio, fut un bonheur total. La lumière, le bleu de la mer, les fleurs du chemin ont remplacé mes frustrations à Athènes par la certitude d'un rendez-vous réussi et l'accomplissement d'une étape essentielle tant sur le plan professionnel que personnel.
Depuis mon arrivée en Grèce, mes planifications sont modifiées par les imprévus et mon budget qui est limité ne résistera pas au tracé initial dans ce pays.
L'île de Chio sera donc la dernière étape en Grèce, avant d'arriver en Turquie avec comme prochaine destination Izmir.
En Turquie, je me sentirai moins "seule" car j'y ai de nombreux amis et les contacts pris sont la promesse d'un accueil chaleureux.
Patra - Oggio - Athènes - Salamina - Egina - Chio : 200 km
C'est ce que j'ai vécu à Egina qui restera l'accomplissement d'un exploit dont je garderai le contenu secret.

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