Tout est fait pour me faciliter la vie aujourd‘hui : le temps est doux et même presque à l’orage, les personnes sont disponibles et ouvertes, la route facile. Le monastère fantôme que certains documents d’information mentionnent m’a permis de me faire de nouvelles rencontres, de trouver un hôtel et d’être invitée à partager un repas. Quand au monastère, il était bien fantôme.
Ici, moins de touristes, je respire. De ma chambre je vois les montagnes et la ligne d’horizon ce qui me change de certaines pensions franchement sordides (j’ai dit certaines et pas toutes !).
Il ne me reste plus que 4/5 jours pour finir mon périple en Turquie. J’avais décidé à Cesme, de l’arrêter à Finilke. Aller plus loin présentait quelques difficultés concernant ma sécurité, risques que je ne prendrai pas. Cette décision a été confirmée et validée par les turcs que j’ai rencontré tout au long de ma route.
21 mai - Gazipasa - Anamur - Bozyazi - 20 km
Pluie depuis la première fois que je suis arrivée dans ce pays.
Hier j’ai eu la chance de rencontrer deux personnages importants dans cette région qui symbolisent par excellence la balance et l‘épée. J’ai passé la soirée avec eux et ce fut pour moi comme un examen passé, ou une mise à l'épreuve désormais terminée. Enfin, c’est comme ça que je l’ai reçu.
Je prépare dans ma tête comme les sportifs savent le faire, le prochain match cette fois sans combat.
Je me suis arrétée pour visiter le château de Kale, puis stoppée pour manger un peu. Le bord de plage est renversant de beauté et la musique des vagues qui s'échouent contre les rochers un enchantement. La pression que j'avais pour arriver au bout de la partie Turque commence à s'estomper, mais pour autant, mes antennes sont toujours en activité.
Photo du château de Kale.
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