dimanche 24 mai 2009

La source sacrée - Pont entre deux rives : hier et ce qui advient

On ne peut pas déposer l'idéal de sa quête n'importe où, dans n'importe quelle matière. Si puissants que soient les rites de passage et de purification, il est normal qu'ils s'adressent à une matière qui puisse le symboliser.
L’eau symbolise comme la terre, l'air et le feu, le meilleur et le pire. La source reste le symbole du passage du sacré au profane et du profane au sacré. L’eau lave, efface et nettoie. Elle est le constituant de base de tout se qui se pétrit, nourrit, abrite vit et croit. Sous le signe du verseau, elle unit l’air et la terre.
Dans les sociétés primitives, le passage du quotidien et du sacré dans le cadre de pratiques coutumières confortaient le lien social, soit autour d'un lieu, soit dans le cadre d'une action collective.
Cette tradition de la source sacrée s'est perpétuée et les sources des dieux et des fées sont devenues les sources des Saintes et Saints.
C’est La source sacrée protégée par son puits à Tarsus, bien plus que le mystère que représente pour moi St Paul, qui m’a été soufflé à l’oreille, pont entre deux rives : hier et ce qui advient.
Bien évidemment, vous pouvez vous en douter, pas du tout en accord avec le saint homme qu’était Paul concernant son positionnement sur la condition de la femme. J’ai pu marcher sur les sentiers qu’il a foulé, et je l’ai perçu comme un être inspiré, intelligent, tactique, politique et guerrier, misogyne. Au-delà de tout cela, un vrai sportif de haut niveau.
Mais pourquoi n’aimait-il donc pas les femmes ?
Photo : Tarsus, l’eau miraculeuse (une source qui ne tarit jamais) à côté de la maison natale de St Paul.
22 mai - Boziazi- Ayndincik - 28 km
23 mai - Aydincik - Ovacik - Mersin - 30 km
24 mai - Mersin - Tarsus - 35 km

Deux points d'appui : mon précieux bourdon et La source

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