Comme me le soufflait un ami « Tu peux être sûre que tu seras à l’écart et que tu seras à part, comme il en a toujours été. Ton pèlerinage n’est pas celui des masses et des routes populaires. C’est bien qu’il y ait des voies communes, mais c’est beau qu’il y ait le chemin de l’unique ! C’ est ton chemin… »
Je sens bien que le temps de mon initiation est terminé et qu’actuellement, je fais du rab. Sur ce chemin, ce n’est pas mon initiation qui se joue, mais ma vocation. Ce qu’il me faut gagner, ce n’est pas des pouvoirs, mais du sens. Le temps où je me suis construite est derrière moi. .
Le sens est contenu dans l'appel - Comment suis-je conduite ? Par une voie sans modèle. Même si au départ, il y a plein de modèles : Compostelle, la voie sacrée conduisant à Jérusalem, le tracé officiel. Mais depuis l’île Egina je suis sortie du modèle pour fouler la voie mystérieuse de la Femme qui sait le Chemin. De village en village et de rencontre en rencontre, ma voie se dévoile sur des parfums de jasmin et de fleurs d’oranger.
Je remercie Sophie Bobet, car c'est son dernier commentaire qui m'a en quelque sorte fait franchir le pas...
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