dimanche 17 mai 2009

Une rose

15 mai - Patara - Ephèse - 6 km
Hier soir j’ai décidé d’aller voir un ami qui se trouvait à Ephèse. Besoin de vrais échanges, de partager la vie. Je suis donc partie ce matin chercher un bus à quelques 6 km de Patara pour 8 heures de « portage ».
Quel plaisir de revoir Ephèse, de parler et surtout de rire… C'est stupide, mais je me suis sentie plus "humaine"...
16 mai - Ephèse - Patara - 6 km
15 jours pour parcourir cette distance à pied et seulement 8 heures pour le bus…Les 6 km pour rejoindre Patara en compagnie d'un jeune homme parisien (âme de globe trotter), ont été une récréation, échanges de nos impressions sur le pays et sur les touristes dont nous faisons partis.
17 mai - Patara - Kas - 41 km
5 heures du matin, départ pour Kas. A la fraîcheur mon pas est plus fluide, plus sur aussi et les kilomètres défilent avec légèreté. J’ai pris l’habitude de prier au départ de la marche, une façon je crois de me connecter à l’âme de la terre que je parcours avec respect et toujours avec le même enchantement. Une façon aussi, de me mettre en résonnance avec ce que je n'ai pas préparé parceque le Chemin l'a fait pour moi.
Ce matin sur ma route un homme m’a offert une rose et s’en est allé.
Signe du destin, signe que je suis bien sur ma voie. C’était le sujet de réflexion de la journée.
Arrivée à Kas à 14h30, tout droit dans une pharmacie pour acheter un anti inflamatoire, j’ai depuis hier soir une petite douleur au mollet droit. Boire plus d’eau, marcher moins ou marcher moins longtemps sous le soleil me semble être la bonne prescription , j’ai fait un stage sur l’ile de Kos où Hippocrate est né, ça laisse des traces !

4 commentaires:

  1. Rose, c'est la couleur de la fleur.
    Il s'agirait plutôt d'une pivoine, que ça ne m'étonnerait pas. Reste à connaître la symbolique de la pivoine, pour compenser la perte de la rose, une vraie reine, celle-là ; il faut chercher un peu plus.

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  2. Cher JFF, vous en êtes de toute évidence un vrai ami, si vous prenez des pivoines pour des roses ce n'est pas grave pour moi car vous êtes encore en mesure de RECONNAITRE les couleurs :
    oui bravo! la rose est rose ! Nous aurions pu échanger sur ce qui génère chez vous autant d'animosité si vous aviez donné votre véritable identité cher monsieur. Mon adresse mail : aliaga.cathy@gmail.com

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  3. Chère Cathy,
    Plusieurs semaines que je vous suis, sans peut-être que vous le sachiez. Je ne vous veux aucun mal et je vous admire pour votre cran.
    Mais d'abord je vous présente mes excuses pour mon texte, il prête à confusion, c'est à la reine des fleurs que je faisais allusion et à personne ni rien d'autre.
    J'aime beaucoup les fleurs, depuis tout petit ; je ne les connais pas toutes et je trouve que c'est un jeu d'apprendre à les reconnaître, à les nommer, à les cultiver... vous qui êtes en permanence en plein air, vous avez compris que la nature est un univers immense, on n'en finit jamais.
    Je me souviens... du parfum des narcisses dans les Bauges, des hampes d'asphodèles dans la Rioja, des iris du Vaucluse, des ancolies dans les chemins de Bourgogne... et des roses d'Antalya, d'Israël et de Marrakech !
    Tout ça pour vous faire comprendre la raison de mon intervention.
    En m'occupant de la pivoine, (si si, c'est une pivoine) j'ai raté l'essentiel : le geste magnifique de l'homme qui vous l'a offerte puis qui est parti sans demander son reste...
    Maintenant j'espère que vous me pardonnerez pour ce que vous avez pris pour d'animosité, et qui n'est qu'une bêtise de ma part.
    Encore un mot pour que vous ne me détestiez plus : j'ai beaucoup apprécié votre page sur la Synchronie, en ce moment, pour moi c'est l'essentiel.
    En attendant de vous lire encore,
    Ultreïa

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