dimanche 22 mars 2009

Le langage des chemins


En effort de soi vers lui, 3 clés : Silence - Discipline - Plaisir
Dépollution

L’effort régulier que suggère l’action de marcher nettoie, dépollue, nous distancie de toute fusion affective négative.

Ce travail de nettoyage affine notre perception sensorielle et développe même, un ou plusieurs de nos cinq sens. (…)
Nous pouvons commencer à percevoir les bienfaits de l’action de marcher déjà au bout de 8 jours et selon une technique qui peut être assimilée aux différentes approches ou courants de méditation. (…)
Le silence
Le silence est un facilitateur, je dirai même un « passeur » Une anecdote : j’ai croisé un « frère du Grand Chemin » français qui allait à Rome, un vrai montagnard ce Patrick. Son pas était plus rapide que le mien, entrainé aux longues distances et aux parcours de haute montagne. Nous avons marché ensemble 2 jours. Patrick avait besoin de parler. Poursuivre le périple avec lui m’était impossible (j‘espère qu‘il ne m‘en veut pas).
La régularité
La régularité de la distance à parcourir, la régularité du pas, celle aussi de son souffle enracine une discipline, une sorte de rituel ouvrant les portes de nos cinq sens.(…)
Deux mouvements de cheminement sont à observer :
« rentrer » dans le Chemin, ou « être pris » par Lui (...)
Nos cinq sens sont donc des Grasportes qui nous ouvrent vers des univers bien réels et pourtant devenus invisibles. Quelques peuples sont encore les dépositaires d‘une sagesse ancienne que nous avons oublié. Qu’ils soient protégés de la modernité et de la folie des hommes civilisés.
Extrait de l‘ouvrage « qu’est-ce qui fait marcher un chef d’entreprise ? »
Pour information, la régularité des éditions des articles est conditionnée à l’accès à Internet et aux réseaux téléphoniques
.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire